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Cent duina

29 avril 2009

Orthographe

Je vois ça de plus en plus souvent, sur les forum de discussion sur internet, ou sur d'autres médias écrits : "esquze moa chu po douai en orthografe lol mdr". Je ne parle évidemment pas ici des moins futés d'entre nous qui n'ont jamais été particulièrement doués pour écrire correktement les adverbes (d'ailleurs, "correktement", ça prend pas deux M ?), mais plutôt de ces adeptes du SMS qui nous livrent leur prose appauvrie et volontairement massacrée sous prétexte d'écrire plus vite. J'ai du mal à voir en quoi "moa" est plus rapide à écrire que "moi" sur un clavier d'ordinateur.
Non je ne vous excuse pas !
Alors voila un individu, généralement jeune (adolescents et pré-ados sont les plus courants), qui veut donner son opinion sur un sujet, et requiert donc l'attention de ses concitoyens. Seulement il ne veut pas investir l'effort nécessaire pour être lisible. Il veut leur attention mais il ne veut pas leur donner son respect. De tels gens, je n'en veux pas dans mes relations. Et je vous invite à leur montrer une égale intolérance jusqu'à ce qu'ils comprennent que leur comportement est inacceptable.
Le respect est la fondation de toute relation !

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28 avril 2009

Drogue

Drogue n. f. : Substance provoquant le plus souvent une dépendance et utilisée pour modifier son état.
Exemples de drogues : Marijuana, cocaïne, héroïne, caféïne, tabac, alcool. Oui, le tabac, le café et l'alcool sont des drogues ! Ils induisent, à divers degrés, une dépendance et une altération du comportement.
Un esprit sain dans un corps sain, c'est aussi savoir se passer d'alcool et de cigarette.
Faites comme moi, essayez les jus de fruits : c'est meilleur, c'est plus sain, c'est moins cher, et vous pouvez boire et conduire.


27 avril 2009

Jeux de rôle

Il n'y a pas si longtemps (quelques mois), j'ai suivi une formation professionnelle pour apprendre à travailler en équipe. Vous savez, ces espèces de stages d'une journée, qui ont l'air un peu grotesques, mais qui sont finalement assez sympathiques et relativement instructifs. Et en plein milieu, le formateur nous a dit "on va faire un jeu de rôle pour que vous compreniez". Amusant, non ?
Non ? Ah, apparement, vous n'avez pas lu les journaux. En général, une fois par mois, il parait un article (dans la presse, ou un reportage dans le 20h), disant qu'untel a agressé telle personne, et que c'est la faute des jeux de rôle. Et pourtant, c'est un outil de formation répandu. Là, c'est amusant, non ?
Bon, deux images. Première image, une bande de jeunes, à moitié délinquants, se réunissent dans une pièce sombre, une cave peut-être, habillés de noir, et échangent leur sang en lisant un livre de messe noire trouvé sur internet, en inscrivant des croix gammées sur les murs. Ca, c'est l'image que donnent les médias.
Deuxième image, ce sont des jeunes tout à fait ordinaires, qui se réunissent une après-midi autour de quelques gâteaux et de bouteilles de sodas/jus de fruits en échangeant leur imagination autour d'une histoire qu'ils inventent. Ca c'est la réalité.
Je suis rôliste. Et je l'assume ! Les jeux de rôle sont un loisir comme les autres, avec ses qualités et ses défauts. Il existe des débordements, c'est indéniable, mais ils sont extrêmement rares, et finalement beaucoup moins nocifs que l'alcool.

16 avril 2009

Les Etats-Unis d'Amérique

Ce message sera court, car il servira surtout à épancher un peu mon agacement ; dans le même temps, il devrait aussi élargir un peu votre culture, du moins je l'espère.
Le pays s'appelle les Etats-Unis d'Amérique. Ses habitants sont les états-uniens et états-uniennes. Les états-uniens n'élisent pas leur président, il s'agit d'une démocratie représentative.
Le continent s'appelle l'Amérique, ou les Amériques. Ses habitants sont les américiains. Un mexicain, un canadien et un péruvien sont donc trois américains.

Bon, évidemment, ça ne changera pas la face du monde, mais ça servira à remettre les états-uniens à la place qui est la leur. Notez que moi aussi, il m'arrive souvent de dire ou d'écrire "américain" en lieu et place de "états-unien".
Ce sera tout pour aujourd'hui. Rangez vos cahiers et sortez en rang sans faire de bruit.

15 avril 2009

Communisme

Ajourd'hui, abordons ensemble un thème sensible : le communisme. Si je vous demande à quoi vous pensez quand on vous parle de communisme, vos premiers mots seront sans doute Staline, Guerre Froide ou encore Mur de Berlin (ou Hitler, si vous êtes peu doué en histoire). Malheureusement, si les pays dits communistes ont été ceux qui ont le plus marqués ce mot, et marqués durement, ces pays n'ont rien à voir avec le communisme.
Tout d'abord, qu'est ce que le communisme ? Le communisme est un système économique (et non politique) dans lequel l'argent n'existe pas, et où chacun travail selon ce qu'il peut, et reçoit ce qui lui est nécessaire. D'où le slogan assez connu "De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins".
Le communisme est né au XIXème siècle d'un désir, ou plutôt d'un rêve, celui de mettre fin au système capitaliste, système injuste puisqu'il privilégie les riches. Le communisme est comme souvent né du désir d'un avenir meilleur, un idéal créé par des idéalistes, tout comme la démocratie. La différence, c'est que le communisme n'a jamais été appliqué à l'échelle d'un état (les pays dits communistes étaient, dans les cas les plus approchants, des capitalismes d'état, c'est à dire loin du communisme), et donc que ce système n'a jamais fait ses preuves.

En espérant que cet article vous permette de ne plus faire une grimace chaque fois qu'on vous parle de communisme.

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12 avril 2009

La trilogie de Mars

Aujourd'hui, je veux vous parler d'un livre que j'ai beaucoup aimé, mais dont la lecture m'a beaucoup faite refléchir. Ce livre est la trilogie de Mars, de Kim Stanley Robinson. Il s'agit d'un bon livre de science fiction, qui se déroule dans un futur proche, globalement entre 2000 et 2250, représentant un développement de l'Humanité tout à fait raisonnable. Les événements nous sont toutefois souvent décrits depuis Mars, et non depuis le point de vue entier de l'Humanité.

L'histoire commence par la colonisation de Mars par les cent premiers à bord de l'Arès, puis se poursuit peu à peu, nous décrivant Mars et ses habitants comme devenant une base expérimentale, puis une collection de colonies spatiales avant de devenir une vraie nation, avec ses réussites et ses déboires tragiques, son paysage coloré admirablement décrit par l'auteur, ses personnages avec leurs personnalités élégantes et variées. Je ne vous dévoilerai pas l'intrigue, bien évidemment, mais je vous en recommande la lecture.

Si je voulais aborder ici ce livre, c'est pour vous parler des multinationales. Dans ce livre, le pouvoir de l'argent devient tellement grand que sur Terre, les multinationales changent, devenant des transnationales puis des métanationales, dirigeant littéralement les pays en sous main. Bien que cela ne change rien à l'intrigue du livre, les métanationales dirigent les Nations Unies dès la fin du deuxième livre, et l'auteur nous décrit un monde sordide où l'argent est roi et la place de l'individu négligeable.

Ce livre donne à refléchir, car il décrit un futur qui est somme toute parfaitement possible, et même probable, dans un avenir pas si lointain. Le pouvoir de l'argent va grandissant, et le poids des personnes morales (les entreprises) surclasse celui des personnes réelles. Je ne souhaite ce futur à personne, mais je le vois nous venir dessus, et cela me fait peur.

10 avril 2009

La haine de l'Autre

J'ai pu rencontrer un certains nombre de gens qui construisent une partie de leur vie, voire la totalité, sur la haine de l'Autre. L'Autre est ici à prendre au sens large, désignant une catégorie de personnes ayant un trait commun, trait que ne partage pas le haineux. Typiquement, l'Autre, c'est les noirs, les communistes, les gens qui boivent de la bière, les jeunes, etc.

Les gens qui ont pour trait la haine de l'Autre sont les gens les plus inintéressants que j'ai pu rencontrer. Ils haïssent l'Autre pour des raisons souvent douteuses, mais ils les haïssent avec une telle passion qu'ils en viennent à construire leur existence sur cette haine. Chargés comme ils sont de haine, ils repoussent du pied tout ce qui touche l'Autre (sa religion, sa culture) sans discernement, sans même compréhension. Cette haine va si loin qu'ils en viennent à faire preuve de mauvaise foi flagrante lorsqu'on leur pointe du doigt que leur culture et celle de l'Autre sont proches.

Il y a quelques années, j'ai visité un site web (que je visite encore assez souvent), un blog en anglais tenu par une femme nommée Shelley. Si on prend son blog pour quelque chose de sérieux (je n'ai toujours pas la certitude que ce ne soit pas un canular), cette femme, américaine et républicaine, déteste : les homosexuels, les démocrates (et bien évidemment tout ce qui n'est pas républicain), les étrangers, les noirs, les écologistes, les juifs, les bouddhistes, les hindouistes, les musulmans, et j'oublie sans doute un grand nombre d'autres catégories de personnes. Elle fait dès lors preuve d'une mauvaise foi extraordinaire, jusque dans le choix des photos, pour tenter de discréditer tout ce qu'elle déteste. La section Linux (elle déteste les logiciels libres) est tout simplement à mourir de rire tellement elle en est grotesque, et les commentaires des lecteurs qu'on y trouve ne cessent de m'amuser.

En bref, je vous y invite : ne construisez pas votre vie sur la haine de l'Autre. Les personnes qui le font sont des personnes amères et inintéressantes.

8 avril 2009

La vie et l'évolution

Au bout de 5 milliards d'années d'évolution, la vie nous a amené à être l'espèce dominante de notre planète. Cela, nous le devons à notre intelligence, qui nous seulement nous permet de dominer les autres espèces, mais également de comprendre notre place. En effet, sans notre intelligence, nous ne sommes que des singes anorexiques gravement dépourvus de poils, d'armes naturelles et de mécanismes de défense efficaces contre les prédateurs.

Etrangement, ceci a amené au raisonnement ancré en chacun de nous que l'intelligence est l'aboutissement de l'évolution, son chef d'oeuvre, et que finalement le reste n'a servi qu'à venir là. Cette croyance qui était mienne jusqu'à récemment a été durement mise à l'épreuve lorsque j'ai vu quelques films. Je pense en particulier à King Kong (la scène avec les insectes), Jurassik Park (surtout les deux premiers), Godzilla, ou encore Evolution. Dans chacun de ces films, l'Homme et son intelligence supérieure sont mis à mal par des créatures bien plus stupides, mais bien mieux adaptés à leur environnement.

Il y a des gens (dont je fais partie) qui aimeraient rencontrer une intelligence extra-terrestre, une civilisation outre-espace avec qui nous échangerions nos idées sur l'Amour, le sens de la Vie, Dieu, ou encore le devenir de l'Ame. Il y a même des gens qui cherchent activement ces formes d'intelligence extra-terrestre. Sans doute se sont-ils imaginés que parce que l'intelligence a donné à l'Homme sa place dominante sur Terre, il en est partout ainsi.

Finalement, on en vient à se dire que notre connaissance des paramètres de l'équation de Drake est encore plus ténue que ce que Drake lui-même avait prévu. L'apparition de la vie semble être une chose rare, et si la vie intelligente n'en est pas la finalité, ni même un passage obligé, alors il n'est pas déraisonnable de penser que nous sommes seuls.

Si tel était le cas, cela ne ferait-il pas de nous les gardiens de l'Univers ?

7 avril 2009

L'esperanto, encore une fois

Quitte à vous faire passer le temps, autant que ce soit sur quelque chose de vaguement utile. Aujourd'hui, je vais vous parler encore une fois de l'esperanto. Cette fois-ci, j'aborderai son origine.

Si vous entendez parler un esperantophone, vous remarquerez rapidement l'influence typiquement occidentale dans son vocabulaire : le "oui" se prononce comme en anglais (yes), le "et" comme en grec ancien (kai), tout comme la marque du pluriel, et les trois quarts de son vocabulaire sont de racine latine, et une bonne partie du reste d'origine saxonne.

A l'écrit, c'est encore plus flagrant. Si l'on excepte les c transformés en k (comme en SMS, tiens !), les u transformés en v, et les y en j, on y retrouve un alphabet typiquement occidental. Les successions de kv font plutôt penser à du slovène, cela dit. Bien sûr, les c et s accents circonflexes en surprendront plus d'un, mais que voulez-vous, il faut bien savoir se distinguer.

En réalité, l'origine de la langue est plus profonde. Car l'esperanto est, à l'instar du chinois et contrairement aux langues occidentales, une langue agglutinante. Un grand nombre de mots peuvent être construits par agglutination de préfixes et de suffixes, limitant à la fois le temps de compréhension de l'interlocuteur, le temps d'apprentissage de vocabulaire de l'étudiant, et la place occupée par le dictionnaire sur votre étagère ; ce dernier point est toutefois, je le conçois, d'un intérêt assez marginal.

Démonstration ! Quel est le féminin de cheval en français ? Jument. Quel est le lien syntaxique entre ces deux mots français ? Aucun. Un étudiant en français devra donc apprendre deux mots différents pour parler de deux concepts forts voisins. La langue française, et en fait la plupart des langues, regorgent de vocabulaire multiplié sans raison.

Voici le mot cheval en esperanto : ĉevalo (prononcer : tchévalo). Quel est le féminin ? Facile, on ajoute le suffixe -in- pour le féminin juste avant la terminaison -o : ĉevalino. Deux mots voisins, un seul à apprendre. Et le poulain ? Facile, le suffixe est -id- pour le descendant : ĉevalido. Et l'étable ? Facile, le suffixe est -ej- pour le lieu associé : ĉevalejo.

En pratique, cela signifie que l'apprentissage du vocabulaire esperantiste est bien plus rapide que celui des autres langues, mais surtout, cela met bien en valeur que l'esperanto n'est pas une langue occidentale.

6 avril 2009

La stochocratie

Quel mot bizarre, hein ? Il vient du grec, "stocho-" désignant le hasard, et "-cratie" diriger (ou alors la saleté). La stochocratie est un système politique dans lequel les dirigeants d'une entité politique (ici, je parlerai de régions et pays) ne sont pas auto-proclamés ni élus par le peuple ou par Dieu, mais choisis par le hasard.

Dans l'histoire de l'humanité, il n'a existé qu'une seule expérience de ce système politique ; cela s'est passé à Athènes il y a plus de 2000 ans, et cela a échoué en grande partie parce que personne ne faisait confiance au système. Il n'a donc jamais fait ses preuves.

J'ai toujours trouvé qu'il y avait des qualités très intéressantes dans ce système politique. En supposant que la France mette en place la stochocratie pour la désignation de ses sénateurs, députés et maires, cela formerait un paysage politique qui mériterait d'être contemplé. En limitant le tirage au sort aux personnes volontaires, de plus de 25 ou 30 ans, sans casier judiciaire, et habitant dans la zone géographique concernée (pour les maires), cela donnerait intégralement au peuple le pouvoir de prendre les décisions qui sont les meilleures et les plus en accord avec ce que pense réellement le peuple.

Un autre intérêt grandiose est la fin du carrièrisme politique. Fini les hommes qui se revendiquent de de Gaulle pour séduire, qui promettent de réduire le chômage alors qu'ils en sont incapables, qui s'allient avec leurs ennemis politiques pour obtenir un siège.

Finis aussi, les décrets intelligents de gauche rejetés par la droite (et vice-versa) ! Ces hommes et ces femmes voteraient non pas selon ce que leur dicterait leur parti politique, mais selon ce que leur dicterait leur conscience.

J'y ai longuement réfléchi, et même s'il existe un risque que l'Assemblée nationale soit peuplée de personnes incompétentes et ignares, je pense que ça marcherait mieux que notre Assemblée nationale pleine de gens corrompus par le pouvoir. Je vous laisse seuls juges.

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