Jeux de rôle
Il n'y a pas si longtemps (quelques mois), j'ai suivi une formation professionnelle pour apprendre à travailler en équipe. Vous savez, ces espèces de stages d'une journée, qui ont l'air un peu grotesques, mais qui sont finalement assez sympathiques et relativement instructifs. Et en plein milieu, le formateur nous a dit "on va faire un jeu de rôle pour que vous compreniez". Amusant, non ?
Non ? Ah, apparement, vous n'avez pas lu les journaux. En général, une fois par mois, il parait un article (dans la presse, ou un reportage dans le 20h), disant qu'untel a agressé telle personne, et que c'est la faute des jeux de rôle. Et pourtant, c'est un outil de formation répandu. Là, c'est amusant, non ?
Bon, deux images. Première image, une bande de jeunes, à moitié délinquants, se réunissent dans une pièce sombre, une cave peut-être, habillés de noir, et échangent leur sang en lisant un livre de messe noire trouvé sur internet, en inscrivant des croix gammées sur les murs. Ca, c'est l'image que donnent les médias.
Deuxième image, ce sont des jeunes tout à fait ordinaires, qui se réunissent une après-midi autour de quelques gâteaux et de bouteilles de sodas/jus de fruits en échangeant leur imagination autour d'une histoire qu'ils inventent. Ca c'est la réalité.
Je suis rôliste. Et je l'assume ! Les jeux de rôle sont un loisir comme les autres, avec ses qualités et ses défauts. Il existe des débordements, c'est indéniable, mais ils sont extrêmement rares, et finalement beaucoup moins nocifs que l'alcool.